Si vous vous trouvez dans l’église de Baugy, des feuillets sont disponibles près de l’entrée. Contenant les mêmes explications que cette page, ils vous guideront pour découvrir notre beau monument.

Pour information, le QR code présent sur le feuillet vous amène à cette page.

Introduction

Le chœur de l’église romane du XIIème siècle a été remplacé, au XVème siècle, par un chœur plus vaste, vouté de croisées d’ogives, éclairé par de grandes baies flamboyantes et par des chapelles, au nord et au sud formant le transept.

La chapelle du sud, dite « seigneuriale », est munie d’une cheminée. Ces travaux sont réalisés par la famille de Bar, installée depuis peu à Baugy. Leurs armoiries figurent à plusieurs endroits dans l’édifice.

Le clocher, couronné d’une haute flèche de charpente, a été édifié au nord de la nef.

De l’église romane, il reste dans le mur sud un beau portail orné de dents de scie (aujourd’hui muré).

Le portail ouest, ouvert à la fin du XVe siècle, montre les trois vertus théologiques : la Foi, l’Esperance et la Charité.

Les statues de la Foi et de l’Espérance ont été restaurées au XVIe siècle.

En 2023, elles ont été copiées à l’identique par Paul Natter, sculpteur à Baugy. Les copies ont été installées à l’extérieur, à la place des deux statues originales placées à l’abri, à l’intérieur de l’église.

Le tympan

Origine : réalisé par JB Villatte, sculpteur à Bourges, en 1877.

Il montre le saint patron de l’église Saint Martin, alors officier romain, donnant la moitié de son manteau à un pauvre. La nuit suivante, le Christ lui apparaît en songe, vêtu de cette moitié de manteau.

La scène du manteau partagé se passe en 334 alors que soldat romain et catéchumène, il désire être chrétien et vivre aussi retiré que possible dans la prière. Il lui faudra attendre encore plusieurs années pour se consacrer entièrement à Dieu, aux pauvres et à l’évangélisation de la Gaule. Nommé évêque de Tours, malgré lui, en 370/371, il fonde les monastères de Ligugé et de Marmoutier. Il est aussi à l’origine de l’organisation des paroisses.

Les vitraux en détails

Vitrail : Messe de Saint-Martin

Position : Baie centrale

Origine : réalisée en 1871, par la maison Lobin de Tours

Saint Martin de Tours est né dans l’empire romain à Savaria (actuelle Hongrie) en 316 et est mort à Candes , en Gaule, le 8 novembre 397, il est l’un des principaux saints de la chrétienté et le plus célèbre des évêques de Tours .

Ce vitrail représente la messe de Saint-Martin. Un prêtre, vêtu de magnifiques ornements liturgiques, célèbre l’Eucharistie. Autour de l’autel, l’assistance est composée surtout de moines, dont les visages et les attitudes expriment étonnement, admiration et stupéfaction. L’un d’eux tient la mitre et la crosse de l’évêque qui officie. Un autre tient une croix.

Vitrail : Saint Jacques

Position : à droite de l’allée centrale

Origine : réalisé à Bourges en 1957/1958 par J. Le Breton, atelier Chaufour Bourges

Jacques le Majeur, fils de Zébédée, tient dans sa main gauche une coquille Saint-Jacques, et, la bouche ouverte, lève la main droite dans un geste d’enseignement.

Pêcheur comme son frère Jean l’Evangéliste, sur le lac de Tibériade, ils furent tous les deux appelés par Jésus au début de sa vie publique et présents lors de la Transfiguration.

Jacques est le premier apôtre à souffrir le martyre.

Après avoir prêché un moment l’Evangile en Espagne, il revient en Judée.

Arrêté pour être décapité, sur ordre d’Hérode Agrippa, il guérit un paralytique sur le chemin de son supplice. Josias qui le conduisait, témoin de ce miracle, se convertit et est décapité en même temps que l’apôtre.

Enterré à Compostelle, de nombreux miracles se produisent sur son tombeau qui devient un important lieu de pèlerinage.

Vitrail : Saint Louis

Position : dans le chœur à droite

Origine : par l’atelier Jurie de Bourges

Ce vitrail a été offert par la famille du capitaine Louis Pion, mort pour la France le 30 octobre 1918, à l’âge de 37 ans, à Bienne-sur- Aisne.

Il représente le roi debout, vêtu d’une tunique blanche marquée d’une croix rouge des croisés.

Roi de France (1215-1270),fils de Louis VIII et de Blanche de Castille, il devient roi en 1226 à l’âge de 12 ans. Il reçoit une éducation religieuse fortement influencée par la spiritualité des ordres mendiants. Malgré sa dureté envers les cathares et les juifs, il marque ses contemporains par son esprit de justice et de charité et par son existence très pieuse. Il participe à la septième croisade et meurt en 1270 de la peste. Il fait construire la Sainte-Chapelle à Paris pour abriter la couronne d’épines. Il est canonisé en 1297.

* Le médaillon du bas montre deux soldats de la guerre de 1914/1918 en prière devant une statue de Jeanne d’Arc dans une église dévastée. L’un d’eux est blessé.

Un cartouche porte l’inscription « à la mémoire du capitaine Louis Pion »

Vitrail : Sainte Madeleine

Position : dans le chœur à gauche

Origine : atelier Jurie, Bourges 1921.

La sainte est représentée debout vêtue d’une longue robe blanche. Elle est drapée dans un grand voile qui lui couvre la tête. Ses longs cheveux sont dénoués. Son attitude exprime la confusion. Sa tête est penchée et ses yeux baissés. Elle tord ses mains dans un geste de repentir.

Marie de Magdala (ville de Palestine proche du lac de Tibériade) est devenue Marie Magdeleine puis Madeleine. Elle est une femme de l’entourage de Jésus et est la sœur de Marthe et de Lazare.

Pécheresse délivrée par Jésus de sept démons, présente au pied de la croix, elle découvrira le tombeau vide et sera chargé par Jésus d’annoncer sa résurrection aux apôtres.

La légende raconte que, chassée de Palestine avec Marthe, Lazare et leur servante Sarah, sur une barque sans rame, elle aborde aux Saintes-Maries-De-La-Mer. Elle se retire à la grotte de la Sainte-Baume, près de Saint-Maximin dans le Var.

*Dans le médaillon en bas : l’onction de Béthanie. Les quatre évangélistes relatent cette scène au cours de laquelle une femme verse un parfum de grand prix sur les pieds de Jésus, lors d’un repas, chez un pharisien.

Vitrail : Sermon sur la montagne

Position : dans le chœur

Origine : 1905 atelier Jurie de Bourges

Cette scène montre Jésus, assis au sommet d’une colline, en train de parler à la foule rassemblée autour de lui. Ses disciples, debout, l’écoutent avec attention. Au premier plan, à droite, un soldat est endormi. A gauche, plusieurs femmes sont assises par terre avec un enfant.

Deux textes des Evangiles évoquent cet épisode de la prédiction de Jésus : Luc (VI, 20-49) et Matthieu (V, VI, VII)

Le « Sermon sur la montagne » ou « Discours sur la montagne » est un discours adressé par Jésus à ses disciples ainsi qu’à une large foule (selon Matthieu). Jésus l’a prononcé au début de son ministère, peu après son baptême par Jean le Baptiste, du haut d’une montagne près du lac de Tibériade surplombant Génézareth, non loin de Capharnaüm. Ce discours, portant sur l’éthique, est le plus long enseignement oral du Nouveau Testament. Il comporte notamment les Béatitudes et la prière du Notre Père.

Vitrail : Annonciation

Position : dans la chapelle de droite

Origine : par l’atelier Jurie de Bourges en 1920.

L’annonciation désigne l’annonce de sa maternité faite par l’Ange à Marie : elle donnera naissance au Sauveur du monde, Jésus. Elle est célébrée par les catholiques le 25 mars.

Au sixième mois, l’ange Gabriel fut envoyé de Dieu dans une ville de Galilée appelée Nazareth, auprès d’une vierge qui était fiancée à un homme de la maison de David, nommé Joseph, et le nom de la vierge était Marie. L’ange étant entré où elle était, lui dit: « Je vous salue, pleine de grâce; le Seigneur est avec vous, vous êtes bénie entre les femmes. » Marie l’ayant aperçu, fut troublée de ses paroles, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. L’ange lui dit: « Ne craignez point, Marie, car vous avez trouvé grâce devant Dieu. Voici que vous concevrez en votre sein, et vous enfanterez un fils, et vous lui donnerez le nom de Jésus. Il sera grand, on l’appellera le Fils du Très-Haut; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père; il règnera éternellement sur la maison de Jacob, et son règne n’aura point de fin. » Marie dit à l’ange: « Comment cela se fera-t-il, puisque je ne connais point d’homme? » L’ange lui répondit: « L’Esprit-Saint viendra sur vous, et la vertu du Très-Haut vous couvrira de son ombre. C’est pourquoi l’être saint qui naîtra (de vous) sera appelé Fils de Dieu. Déjà Elisabeth, votre parente, a conçu elle aussi, un fils dans sa vieillesse, et c’est actuellement son sixième mois, à elle que l’on appelle stérile: car rien ne sera impossible à Dieu. » Marie dit alors: « Voici la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon votre parole. » Et l’ange la quitta.

Luc 1:26-38 BCC1923 (https://www.bible.com)

Vitrail : Sainte Bernadette

Position : dans la nef

Origine : par l’atelier Jurie de Bourges en 1934

Bernadette est représentée à genoux devant la grotte de Massabielle de l’autre côté du Gave. Le sommet du vitrail comporte une représentation de la basilique de Lourdes.

Bernadette est née à Lourdes le 4 janvier 1844, dans la pauvreté. Ayant survécu à l’épidémie de choléra, elle demeure de santé très précaire. A l’âge de quinze ans, entre le 11 février et le 16 juillet 1858, elle est favorisée de 18 apparitions de la Vierge Marie qui lui révèle son nom en patois bigourdan (de Lourdes) : « Je suis l’Immaculée Conception ». Elle demande que l’on construise une chapelle et que l’on vienne en procession. Elle fait aussi couler une source.

Désirant réaliser sa vie religieuse, elle choisit la Congrégation des Sœurs de la Charité de Nevers. Elle arrive à Nevers, à la Maison Mère de la Congrégation, en juillet 1866. Elle vie treize ans dans une vie humble et cachée, au service des autres.

Elle meurt le 16 avril 1879, à 36 ans.

Son corps est exposé dans la chapelle du couvent Saint-Gildard à Nevers.

Vitrail : Sainte Marguerite

Position : dans la tribune

Origine : par J. Le Breton, atelier Chaufour, Bourges 1957


La sainte est représentée debout tenant, de la main droite, la palme du martyre et, de la main gauche, elle s’appuie sur la lance avec laquelle elle a transpercé le dragon mort qui git à ses pieds et sur lequel elle pose son pied gauche.

Citoyenne d’Antioche, elle fut baptisée très jeune. Ceci lui valut la haine de son père.

A quinze ans, gardant les brebis avec ses compagnes, elle est remarquée par le préfet Olibrius qui veut l’épouser ou en faire sa concubine. Refusant d’adorer les dieux païens malgré les menaces, elle est soumise à des tortures terribles. Emprisonnée, elle est confrontée au démon. Après de nouveaux tourments, elle est finalement décapitée.

A voir aussi

Les voûtes du chœur

Ces voutes ont été construites vers 1856. Elles ont remplacées une voûte en lambris de bois. En 1963, des travaux furent réalisés par M. Lucien Bezet, charpentier menuisier à Baugy.

La statue du Christ en croix

Faite en bois polychrome, elle date du XVIIe siècle

Inscrit aux monuments historiques le 18/01/1978)

La statue du Saint Evêque

Faite en bois polychrome, elle date aussi du XVIIe siècle

Inscrit aux monuments historiques le 18/01/1978

La statue de Saint Jean-Baptiste

Faite en bois polychrome, elle date du XVIIIe siècle (IMH 18/01/1978)

Saint Jean-Baptiste, le dernier prophète et le précurseur, baptisa Jésus dans le Jourdain.

Les portes

Trois des cinq portes de l’église sont actuellement murées. Chacune avait une fonction particulière.

A l’origine, l’entrée dans l’église se faisait probablement par une porte au sud (à droite quand on est dans la nef tourné vers le maitre-autel). Il en subsiste la trace sur le mur extérieur.

La porte, de style roman, dans le mur de la nef, était l’entrée de l’église avant les travaux du XVe siècle.

La porte des morts, dans le mur nord, permettait l’accès au cimetière, situé derrière l’église jusqu’en 1832.

La porte de la chapelle de la famille de Bar est encore visible au pignon de la chapelle sud. Son décor a malheureusement été très endommagé.

Anges portant des blasons

Deux anges portant des banderoles se trouvent sous les statues de la Foi et de l’Espérance, de part et d’autre du portail ouest.

Quatre anges portant des blasons supportent les arcs des croisées d’ogives du transept. Sur l’un d’eux, on devine les lignes du blason de la famille de Bar.

Quatre anges sont présents de chaque côté de la Vierge en majesté sur le bas-relief, conservé dans la salle basse du clocher. (Non visitable)

La chapelle sud

En 1445, Jean De bar, chambellan de Charles VII puis de Louis XI, Bailly de Touraine et ami de Jacques Cœur, achète la terre de Baugy. Pendant environ un siècle et demi, la famille de Bar marque profondément l’histoire de Baugy. Leur blason, fascié trois fois d’or, d’argent et d’azur, est présent dans l’église.

La chapelle sud comporte une cheminée et une porte (maintenant murée) qui donnait accès directement dehors. La grande fenêtre du XVe siècle a perdu son vitrail d’origine, remplacé par une œuvre à la gloire de la Vierge Marie (désormais patronne de la chapelle).

Des fragments de pierres tombales ont été trouvés dans le dallage de l’église vers 1803 et relevés contre le mur ouest de la chapelle. Elles sont très endommagées et les inscriptions, incomplètes, sont difficiles à lire.

Inscriptions de fondation

Dans la nef, sur le mur sud, au-dessus de la crédence d’un autel aujourd’hui disparu, une inscription de fondation :

Sur la dalle de gauche, on distingue le buste d’un personnage avec le début et la fin de l’épitaphe. Il s’agit sans doute d’un fils de Robert de Bar.

CY GIST NICOLAS DE B…

A LE XI DE JUILLET L4AN MIL CCCCLXXI

PRIEZ DIEU POR LUY.

A droite, sur une autre dalle, deux écussons et :

CY GIST DAMOISELLE KATERINE DE LA MARCHE

FILLE DE FEU FRAN… MIL CINQ CENT TRENTE VIII

PRIEZ POR ELLE

A l’entrée de la chapelle, sur le mur de droite l’épitaphe de Robert de Bar :

 Cy git noble home Robert de bar Ci- git noble homme Robert de Bar

En son viuant seigneur de baugy et de la de son vivant seigneur de Baugy et de

Guierce eschancon du Roy loys Qui Guersche échanson du roi Louis qui

Trespassa le neufyesme jour de december trépassa le 9 décembre 1498

Lan mil CCCCIIII xx et XVIII

Vierge en majesté

Position : fond de chapelle sud

Ce bas-relief, en calcaire date du XVe siècle

La scène centrale représente une Vierge en Majesté, couronnée, tenant l’enfant Jésus sur ses genoux, assise sur un trône, entourée de quatre anges et accompagnée d’un personnage , donateur ou saint patron des donateurs.

Sous une délicate arcature décorative, des arcs en accolade délimitent trois espaces où sont installés trois groupes de personnages.

Au centre, une femme, de face, les pieds posés sur un coussin, est assise sur un fauteuil monumental sculpté. Le siège garni d’un coussin est représenté en perspective. Elle tient sans doute un enfant sur son genou droit. Ses cheveux, légèrement ondulés, sont dénoués et retombent sur ses épaules. Elle porte une couronne sur la tête. Vêtue d’une robe au corsage moulant étroitement le buste, avec une sorte de ceinture drapée soulignant la taille et une grande jupe large, elle porte sur les épaules un manteau qui couvre ses genoux et retombe en plis cassés sur le sol. A ses pieds, à gauche, un homme est assis sur un tabouret. Son vêtement est maintenu par une ceinture à laquelle est accrochée une aumônière. De chaque côté du dossier du fauteuil, deux anges sont debout, tenant des phylactères (banderoles). Ils sont légèrement plus petits que les autres personnages. Leurs ailes sont très finement sculptées.

Les deux compartiments latéraux sont organisés symétriquement avec quatre personnes assises de face, sur un siège commun dont le dossier est décoré par le même dessin que le fauteuil de la scène centrale. Leurs pieds sont posés sur des coussins. Leurs vêtements sont ceux de personnages importants. A gauche, une femme est accompagnée de trois hommes. L’un porte une grande barbe. Celui de droite est un ecclésiastique dont la main gauche est placée sous un scapulaire au rabat de dentelle, sa main droite tenant un parchemin posé sur ses genoux. La femme est accompagnée d’un enfant debout à ses pieds. A droite, deux couples sont présents. La femme de gauche est accompagnée de deux enfants. Celle de droite l’est de quatre enfants dont un bébé qu’elle tient sur ses genoux. Un enfant joue avec un chien.

Dans chaque compartiment, les personnages latéraux sont légèrement tournés vers le centre. Chaque groupe est donc refermé sur lui-même sans relation apparente avec la scène centrale.

Autre dalle funéraire

Position : Cette dalle funéraire se trouve en dehors de la chapelle, sur le mur sud de la nef, à peu de distance de la petite porte.

Elle surplombe une niche qui contenait sans doute une statue et qui a dû être creusée après l’apposition de la dalle. En effet, l’accolade qui surmonte la niche a masqué le centre des quatre dernières lignes de l’inscription funéraire.

Une deuxième dalle, de même pierre mais beaucoup plus étroite, est juxtaposée au cadre de la dalle centrale et continue le texte de l’inscription. De l’autre côté, une dalle identique ne porte aucun signe.

Voici le texte de la grande dalle, avec orthographe actualisée :

L’an mil IIIc IIIIxx et dix (1490) le premier

Jour de juillet trespassa damoyselle

Jehanne Conigant en son vivant

Femme jacques de Bar escuyer bastard de

Baugy qui pour son salut son ame et

De la deffunte a fonde perpetuel tous

Les samedis soir un salut

Qui commenc(era ?) … inviolata et

Concede nos a haulte voix

De profundis… fidelium a basse

Voix devant… Notre dame

Sur la seconde dalle, on peut lire le complément de la fondation : et sera sonné une cloche et pour ce donné quatre livres froment(…) et 2 gelines (poules) (témoins) « colas Chartier et Guillaume de la bergerie, paroisse de Couy »

Fonds baptismaux

Position : dans le fond de l’église, près de la porte

C’est là que se déroulaient, autrefois, les cérémonies du baptême.

Il s’agit d’une cuve de pierre sur pied, sous un dais de bois peint de style néo-classique. Une colombe rappelle l’apparition du Saint Esprit lors du baptême du Christ

Ils sont accompagnés du bénitier et de la statue de Saint Jean-Baptiste.

Chemin de croix

Position : tout le tour de la nef

Sur quatorze panneaux de terre cuite émaillée, sont représentées les principales scènes de la passion du Christ.

La tribune

Position : au fond de l’église

Elle fut construite en 1852 sur ordre de M de la Mardière pour les enfants et le personnel de la colonie pénitentiaire de la loge de Baugy.

Le confessionnal

Position : au fond de l’église

Ce meuble fonctionnel est destiné au sacrement de la réconciliation (ou de la pénitence). Au centre, le prêtre, assis, peut manœuvrer deux volets obturant des grilles de bois à travers lesquelles il écoute à tour de rôle les pénitents, à genoux dans les « cases » latérales.

La chaire

Position : au fond de l’église

Position : dans la nef

Cette estrade élevée, entourée d’une balustrade, à laquelle on accède par un escalier, est surmontée d’un abat-son.

Située, vers le milieu de l’église, elle permettait au prêtre de se faire entendre le mieux possible.

Une colombe, le Saint Esprit, est placée au-dessus de l’orateur.

Les bénitiers

Position : près des grandes portes

Le bénitier, placé près de la porte ouest, a été creusé dans un chapiteau sculpté provenant de l’ancienne église de Villabon.